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Illectronisme

L'illectronisme

C'est quoi ?

En bref, il s'agit de l'illettrisme des nouvelles technologies.

On estime qu'en Suisse, 800'000 personnes sont concernées par des difficultés en lecture et à l'écrit. Environ 400'000 personnes sont concernées par des difficultés en calcul élémentaire comme par exemple calculer un rabais dans un magasin.

En 2018, une étude a démontré qu'un adulte sur trois avait renoncé à accomplir une tâche parce qu'il fallait utiliser l'Internet.

L'Association Lire et Ecrire fait face depuis de nombreuses années à cette problématique au travers de ses apprenant-e-s qui sont constamment confrontés à leurs limites dans une société qui prône de plus en plus la digitalisation.

Les autorités mettent en place la cyberadministration sans laisser suffisamment d'alternatives pour les personnes qui ne maîtrisent pas les technologies de l'information et de la communication ou n'y ont tout simplement pas accès.

De plus en plus, les cours Lire et Ecrire incluent l'informatique de base en tant que compétence transversale, nécessaire aussi bien en lecture, en écriture qu'en calcul élémentaire.

 

Rapports Sénat français et Association Lire et Ecrire

L'illectronisme ne disparaîtra pas d'un coup de tablette magique !

L'Association suisse romande Lire et Ecrire tend constamment à améliorer son fonctionnement dans un but recherché de transparence et d'efficience. Elle est certifiée eduQua. Structure de l'Association

La structure est présentée par un organigramme. L'Association est notamment constituée d'un comité stratégique, d'un comité opérationnel, d'un secrétariat général et de six sections régionales Lire et Ecrire. L'Assemblée générale en est l'organe suprême. Finances

L'Association Lire et Ecrire bénéficie de soutiens financiers diversifiés, provenant notamment des autorités fédérales, cantonales et communales.

Une fracture numérique sociale et générationnelle, un handicap dans une société toujours plus numérisée.

Extrait de la synthèse du rapport du Sénat.

« Les consommateurs (usagers) ne sont pas tous en situation d’illectronisme, ou tout au moins pas tous au même stade d’illectronisme, mais, en règle générale, assez peu de consommateurs se sentent à l’aise pour effectuer leurs démarches en lignes. C’est pourquoi nous pensons que les entreprises et surtout les administrations qui généralisent la seule voie informatique pour la délivrance de documents ou pour les déclarations doivent mettre tout en œuvre pour faciliter au plus grand nombre l’accès à ces nouveaux outils. N’oublions pas que ce qui semble évident aux informaticiens peut sembler tout à fait incompréhensible à un utilisateur moyen. Même si l’utilisation des outils électroniques se développe extrêmement rapidement, c’est une chose d’écrire son courrier ou de faire des recherches sur le web, c’en est une tout autre, souvent beaucoup plus complexe, d’effectuer les démarches requises. »
Marie-Jeanne Clairet, administratrice de l’UFC-Que Choisir
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Savoir lire et écrire, une liberté !